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murrayanja86

La Taille Cachalot Du Penis



Le critère de la taille du pénis est d'ailleurs souvent étudié aussi bien chez les humains que chez les autres espèces animales pour comprendre comment les stratégies de reproduction se sont mises en place au cours de l'évolution. Il est vrai que le règne animal renferme différents pénis de forme et de taille variables qui donnent des pistes de réflexion.




La Taille Cachalot Du Penis



Chez les mammifères, à première vue, la baleine bleue possède le plus long pénis avec un organe qui peut mesurer jusqu'à 2,5 - 3 mètres en érection, pour une taille globale de 30 m. Impressionnant en apparence mais en réalité, cela ne représente qu'un dixième de la taille de l'animal. Si on prend en compte le ratio taille du pénis et taille globale, c'est l'éléphant d'Afrique qui a l'organe le plus long. Leur pénis peut mesurer jusqu'à 2 mètres, soit une longueur moyenne de 26 cm s'il avait la taille d'un homme.


Il est intéressant de savoir si la taille du pénis peut avoir un impact sur la performance de reproduction. On peut supposer qu'un organe plus long permet aux spermatozoïdes d'atteindre plus facilement l'ovule. Ce qui en théorie augmente les chances de fécondation et donc de performance de reproduction des mâles. C'est ce qu'a voulu vérifier une équipe de chercheurs de l'université de Kyoto au Japon, ils ont publié en 2014 leurs résultats obtenus en étudiant une espèce animale moins complexe que les humains, des couples de carabidés : des coléoptères.


Les chercheurs ont évalué la performance de reproduction des femelles avec des mâles qui avaient des tailles d'organes différents, ils ont réalisé plusieurs accouplements. Les résultats ont montré qu'au premier accouplement il n'y avait pas de différence. La femelle n'a pas plus de petits en fonction de la taille du pénis du mâle. En revanche, lorsque la femelle s'accouplait une deuxième fois mais avec un mâle qui avait un pénis plus court, ce dernier avait l'avantage. Le second mâle a plus de chance de remplacer la semence (spermatophores) du prédécesseur et de laisser seulement la sienne pour féconder la femelle (compétition spermatique).


Chez les espèces animales, la taille du pénis n'est pas un atout de séduction, les parades sont plutôt des danses ou des démonstrations de force. Pour le canard, il n'y a même pas de parade, il ne montre pas son organe. Il ne le déploie qu'à l'accouplement.


Chez les humains, c'est diffèrent probablement parce que nous sommes bipèdes. La posture debout met en évidence les organes sexuels masculins, c'est ce qui a alimenté la théorie de l'attractivité masculine. Mais une attractivité qui serait progressivement apparue au cours de l'évolution avec une modification de taille pour attirer les femmes. Depuis les années 60, il y a eu énormément d'enquêtes auprès des femmes, la plus connue est celle de Masters et Johnson qui avait déclaré que la taille du pénis était sans importance pour la plupart des femmes. Cette enquête était basée sur un questionnaire oral direct et non anonyme. Les résultats étaient certainement biaisés par une forme d'autocensure de la part des femmes de l'époque.


Plus récemment, une étude plus crédible a été publiée par la revue scientifique du PNAS en février 2013. Des chercheurs australiens ont montré sur un grand écran à 105 femmes de 26 ans environ, une cinquantaine d'images de silhouettes d'hommes. Trois critères étaient évalués : la hauteur, le ratio épaule hanche et la taille du pénis. Les participantes devaient réagir anonymement en appuyant sur des touches. Les résultats statistiques des différents paramètres ont montré que les femmes de l'étude avaient une nette préférence pour les hommes dotés d'un pénis assez long, mais jusqu'à une certaine limite. Et pour une même longueur de pénis, la perception de ces femmes changeait en fonction de la morphologie globale de l'homme, s'il était grand ou petit, le résultat n'était plus le même résultat.


De ces études, il faut retenir que l'on met en avant l'importance du choix féminin. En biologie évolutive, les femmes auraient influencé l'évolution du pénis humain. Finalement cette question sur la taille du pénis révèle les pressions évolutives que peut subir une espèce, pour qu'un organe accomplisse une fonction ou pour qu'une fonction apparaisse à travers une modification d'un organe. Dans ce cas, en l'occurrence ce serait pour satisfaire le plaisir féminin et plus seulement remplir un rôle de reproduction.


Le grand cachalot (Physeter macrocephalus ou P. catodon), communément appelé cachalot et parfois cachalot macrocéphale, est une espèce de cétacés à dents de la famille des physétéridés et unique représentant actuel de son genre, Physeter. Il est l'une des trois espèces encore vivantes de sa super-famille, avec le cachalot pygmée (Kogia breviceps) et le cachalot nain (K. sima). Il a une répartition cosmopolite, fréquentant tous les océans et une grande majorité des mers du monde. Cependant, seuls les mâles se risquent dans les eaux arctiques et antarctiques, les femelles restant avec leurs jeunes dans les eaux plus chaudes.


Les cachalots se rassemblent en groupes nommés pods . Les femelles vivent avec leurs jeunes, séparément des mâles, et s'entraident pour protéger et allaiter les juvéniles. Elles mettent bas tous les trois à six ans et s'occupent de leur progéniture durant plus d'une dizaine d'années.


Le cachalot n'a pas de prédateurs naturels assez forts pour attaquer avec succès un adulte en bonne santé, seuls les orques peuvent essayer de se fondre dans un pod pour y tuer les plus jeunes. Cependant, du XVIIIe siècle jusqu'à la fin du XXe siècle, la chasse au cachalot par l'homme, qui a inspiré le roman Moby-Dick, a été une industrie majeure pour extraire le spermaceti, l'huile de cachalot, l'ambre gris et l'ivoire de l'animal. En raison de sa taille, le cachalot pouvait parfois se défendre efficacement contre les baleiniers. L'exemple le plus célèbre est celui d'un cachalot de 25 m[5] ayant attaqué et coulé le baleinier américain Essex en 1820. Les populations de cachalots sont lourdement touchées par cette chasse intensive et diminuent de 67 %. La commission baleinière internationale proclame la pleine protection de l'espèce en 1985 qui est depuis classée comme vulnérable.


Le corps est gris foncé ou noir avec quelques taches sur le ventre. Sa surface peut comporter des marques rectilignes et de nombreuses cicatrices, dues aux combats entre les mâles ou avec des calmars géants. Contrairement à la peau lisse de la plupart des grandes baleines, la peau du dos est habituellement noueuse et peut être comparée à celle d'un pruneau[11]. La peau est normalement d'un gris uniforme, mais peut paraître brune en plein soleil. Des individus albinos ont également été signalés[12],[13]. Dans les eaux chaudes, les cachalots muent en permanence, perdant de grands lambeaux de peau souvent consommés par les poissons des alentours et permettant ainsi aux cétacés de se débarrasser de certains de leurs parasites. Cette mue est moins fréquente dans les plus hautes latitudes[14]. Les cachalots peuvent parfois en groupe se frotter les uns contre les autres pour mieux se débarrasser de leur épiderme[15].


Le cachalot présente plusieurs adaptations pour faire face aux énormes différences de pression lors de ses plongées. La cage thoracique flexible permet d'éviter l'écrasement des poumons et le métabolisme peut être ralenti (bradycardie) pour économiser l'oxygène[22],[26],[27]. Les veines sont grosses et élastiques, les retia mirabilia peuvent stocker de grandes quantités de sang et combler les vides créés par la compression de l'air[28]. La myoglobine, qui stocke l'oxygène dans les tissus musculaires, est beaucoup plus abondante que chez les animaux terrestres[29],[Note 2]. Pour comparaison, chez un cachalot, on trouve 5,7 g de myoglobine pour 100 g de muscle, contre 0,5 g chez l'homme[30]. Le sang a un taux élevé de globules rouges qui contiennent l'hémoglobine transportant l'oxygène. Le sang oxygéné peut être redirigé vers le cerveau et d'autres organes essentiels quand le niveau d'oxygène général décroît[31],[32],[33]. L'organe du spermaceti peut également ajuster la flottabilité[34] (voir la section Spermaceti ).


Bien que les cachalots montrent de telles adaptations, les plongées répétées à de grandes profondeurs ont des effets à long terme. Des lésions aux os, dues à des bulles d'azote mal éliminées et creusant de petites cavités, sont les séquelles de maladies de décompression, comme celles retrouvées chez les humains. Les squelettes âgés présentent davantage ce type de nécroses, tandis que les jeunes ne présentent aucune lésion. Ces observations indiqueraient que les cachalots sont également sujets aux accidents de décompression et qu'une remontée trop rapide vers la surface pourrait leur être fatale[35].


Entre les plongées, le cachalot fait surface pour respirer durant généralement huit minutes avant de replonger[7]. Comme les autres odontocètes (ou baleines à dents), le cachalot respire par un seul évent, d'une vingtaine de centimètres et en forme de S, mais chez le cachalot, cet évent unique résulte de la fusion de deux conduits. L'animal respire 3 à 5 fois par minute au repos, et 6 à 7 fois par minute après une plongée. Le souffle est bruyant, constitué d'un jet simple pouvant s'élever jusqu'à 15 m au-dessus de la surface de l'eau, ainsi que pointant vers l'avant et la gauche selon un angle de 45. Femelles et juvéniles respirent en moyenne toutes les 12,5 secondes avant de plonger, contre une moyenne de 17,5 secondes pour les grands mâles[36]. La vitesse du cachalot avoisinerait les 7 km/h pour une remontée effectuée à 9 km/h : en près d'un quart d'heure, l'animal aurait le temps de descendre à un kilomètre de profondeur et d'en remonter[30]. 2ff7e9595c


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